La disposition individuelle à changer de comportement dépend en grande partie de l’importance du changement demandé et des aspects de la vie concernés. Pour déterminer où il vaut la peine d’intervenir dans un cas concret, il faut évaluer l’acceptation d’une mesure en plus de son potentiel d’économie. Sur la base d’une enquête sur la propension individuelle à changer de comportement, on peut distinguer trois catégories :Moser, C, Blumer, Y & Seidl, R 2017, Kommunale Interventionen und Kampagnen zur Förderung von energiesparendem Verhalten : Erkenntnisse aus dem Forschungsprojekt « Förderung von energiesparendem Verhalten in Städten » des Nationalen Forschungsprogramms NFP 71. Winterthour, p. 3.2
- « Fruits faciles à cueillir » : dans ces domaines de la vie, les comportements économiques en énergie sont déjà bien connus et acceptés. En même temps, les économies absolues sont relativement faibles parce qu’un grand nombre de personnes a déjà intégré à son quotidien les comportements appropriés, comme une aération courte mais intense et l’extinction de l’éclairage dans les pièces inoccupées.
- « Possible mais pas automatique » : dans ces domaines de la vie, les changements de comportement demandent une certaine volonté. Il s’agit par exemple de réduire sa consommation de viande, de mettre en commun et de partager un certain nombre d’objets utilitaires, de diminuer le nombre de lessives ou de pratiquer le covoiturage. La disposition à changer de comportement dépend fortement de la situation concrète et des expériences individuelles avec les mesures correspondantes.
- « Casse-tête » : dans ces domaines de la vie, les participants à l’enquête font foncièrement preuve d’une faible disposition à changer leur comportement. Ces aspects comprennent par exemple la réduction de la surface habitable ou la limitation des déplacements en avion.