Tout le monde ne se réjouit pas à l’idée d’un parc comprenant plusieurs dizaines d’éoliennes. De même, l’installation de grandes surfaces de panneaux photovoltaïques en pleine nature ne rencontre que peu d’acceptation. L’expérience a montré que l’opposition de la population aux infrastructures d’énergie renouvelable est souvent liée à la perception générale du paysage. L’utilité des nouvelles infrastructures ne l’emporte pas toujours sur les préoccupations liées à l’impact paysager.
La Stratégie énergétique 2050 mise sur une combinaison d’infrastructures d’énergies renouvelables qui doivent s’intégrer dans le paysage. Il n’existe cependant pas de stratégie nationale concernant l’intégration paysagère de ces divers types d’infrastructures. Par ailleurs, on manque d’informations sur la façon dont la population perçoit et accepte les différents types d’installations dans les divers paysages qu’offre la Suisse.
Avec une équipe de chercheurs, Adrienne Grêt-Regamey, la directrice de la chaire d’aménagement du paysage et des systèmes urbains de l’EPF, a par conséquent étudié les préférences de la société concernant les systèmes d’énergie renouvelable dans différents paysages de Suisse.